1125 Fondation de l’Abbaye de
Saint-Feuillien
Dans la Ville du Roeulx, de jeunes religieux fondent l’Abbaye de Saint-Feuillien. Le moine irlandais venu évangéliser la région a été assassiné là, un soir d’octobre en 655. Depuis, les pèlerins viennent nombreux sur les lieux de son martyr. Pendant sept siècles l’abbaye prospère, lieu de prière et d’étude, mais aussi centre économique, administratif et culturel. Trente à quarante moines y vivent, entourés de paysans et de nombreux corps de métiers, parmi lesquels un brasseur. Comme beaucoup d’établissements religieux, les soldats de la Révolution française condamnent l’abbaye en 1796. La bière de Saint-Feuillien disparaît… Heureusement, pas pour très longtemps.
1873 Fondation de la
Brasserie St-Feuillien
par Stéphanie Friart, arrière grand-tante de Benoît et Dominique Friart. A l’époque, elle exploite une brasserie située à l’entrée du Roeulx et l’on y produit des bières légères. Stéphanie est récompensée à plusieurs reprises, notamment lors de l’Exposition Universelle d’Anvers en 1894 et, en 1895, à l’occasion de l’Exposition Internationale des Produits Alimentaires à Genève.
1910 Acquisition de l’entreprise
Stéphanie Friart cède l’entreprise à son neveu, Benoît Friart, qui acquiert, en 1920, dans le centre de la ville une autre brasserie. La fabrication est transférée dans ces bâtiments plus modernes qui abritent encore la plupart des installations actuelles. Benoît Friart maintient les deux sites en activité jusqu’en 1939 et y poursuit la fabrication de bières telles la Grisette , la Belge , la Saison et la Triple Wallonne . Après la Deuxième Guerre mondiale, son fils cadet, Benoît, reprend les affaires.
1950 Production d’une large gamme de bières
A partir de 1950, la brasserie produit une pils, la Rhodia , clin d’œil aux Rhodiens, citoyens de la Ville du Roeulx, et bien sûr la
St-Feuillien , déjà déclinée en versions Blonde et Brune .
1969 : création de la St-Feuillien Cuvée de Noël , une des premières bières de Noël en Wallonie.
1986 Les anciennes installations sont remises en état.
L’année 1988 voit la production du premier brassin de St-Feuillien Triple soutiré en bouteilles champenoises (Magnum 1,5L – Jéroboam 3L – Mathusalem 6L – Salmanazar 9L), une première en Belgique.
De 1993 à 1998, l’ensemble des bâtiments datant du XIXe est restauré. Des nouvelles salles de fermentation et de garde sont aménagées et des modernisations constantes sont apportées au matériel.